Introduction
L’absentéisme en magasin : un casse-tête à ne plus subir !
Imaginez-vous jonglant avec des plannings chamboulés, des équipes réduites à peau de chagrin, et des clients de plus en plus exigeants. Une situation stressante ?
C’est pourtant le quotidien de nombreux managers de magasins. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon le Baromètre de l’Absentéisme et de l’Engagement 2024 réalisé par Ayming en partenariat avec AG2R La Mondiale, le secteur du commerce en France a enregistré en 2023 un taux d’absentéisme moyen de 5,72%, soit environ 20,9 jours d’absence par salarié. 20 jours ! Imaginez l’impact sur la productivité, la qualité du service client et la cohésion d’équipe…
Mais pas de panique ! La bonne nouvelle, c’est qu’à ce problème, des solutions dignes d’un jeu d’enfants existent pour prévenir et gérer l’absentéisme en magasin sans y laisser des plumes. On vous explique tout !
I) Pourquoi tant d'absentéisme en magasin ?
Vous connaissez l’expression, « pas de fumée sans feu » ? Alors pourquoi tant d’absences en magasin ? S’il n’est pas possible d’énumérer toutes les raisons, certaines pouvant être spécifiques d’un magasin ou d’un employeur à l’autre, nous pouvons tout de même citer les plus importantes, celles que nous retrouvons le plus souvent. Et attention, ceci n’est pas un réquisitoire, il s’agit simplement des généralités ressenties et rencontrées dans les causes liées à l’absentéisme en magasin.
Des conditions de travail en magasin parfois difficile
En première ligne, les conditions de travail pèsent lourd dans la balance. Les employés du secteur de la distribution font face à des rythmes de travail atypiques. Entre horaires décalés, ouverture le dimanche, et métier physique, la fatigue s’accumule augmentant ainsi le risque d’absences pour maladie ou épuisement. Et ce n’est pas tout. Le stress couplé à une potentielle surcharge de travail causée par des absences ou manque de pilotage ou d’organisation viennent en rajouter une couche. D’ailleurs, selon une enquête menée en 2024 par ADP Research, 73% des salariés du secteur du commerce de détail, de l’hôtellerie-restauration et des loisirs ressentent du stress au travail au moins une fois par semaine. Ces conditions combinées à des attentes souvent élevées, peuvent rapidement conduire à des démotivations en nombre.
À cela s’ajoutent les maladies professionnelles et les accidents du travail potentielles. Les maladies ordinaires, les troubles musculo-squelettiques liés aux tâches répétitives, ainsi que les troubles psychologiques comme le stress ou le burn-out de quelques jours, mois ou de plus longue durée sont des motifs récurrents d’absentéisme dans le secteur.
Un besoin de reconnaissance pas toujours satisfait
Le manque de reconnaissance joue également un rôle crucial. Lorsqu’un collaborateur a le sentiment de ne pas être valorisé pour ses efforts ou de ne pas recevoir de soutien de sa hiérarchie, la démotivation n’est jamais loin. Les conséquences sont souvent prévisibles : absentéisme régulier voire démission. Une étude réalisée par le cabinet Hays en 2021 révèle d’ailleurs que 44% des professionnels interrogés ont déjà quitté leur poste en raison d’un manque de reconnaissance au travail. Ce chiffre parle de lui-même et rappelle l’importance de valoriser les collaborateurs pour limiter les absences.
Le choc des générations !
La nouvelle génération Z aborde le travail avec une vision bien différente de celle de ses aînés. Là où l’on faisait souvent carrière dans une seule entreprise, les jeunes d’aujourd’hui pourraient en changer jusqu’à sept fois en moyenne. Difficile donc de fidéliser sans comprendre leurs attentes.
Or, elles sont claires. 77 % des jeunes placent l’équilibre vie pro / vie perso et la santé mentale au cœur de leurs priorités. Les responsabilités stressantes ne les font plus rêver, et face à la tertiarisation, les métiers physiques semblent moins attractifs. Ce phénomène entraîne de multiples coûts : départs précoces et arrêts maladies en nombre, souvent indicateurs d’un malaise plus profond.
Faut-il alors y voir l’effet d’un désintérêt pour le travail ? Ou plutôt d’un écart entre deux visions du monde professionnel ?
Les générations d’avant ont tenté de s’adapter, mais le taux d’absentéisme a tout de même grimpé de 30 % en quatre ans. Alors, si au lieu de choisir quelle est la meilleure vision du travail, on cherchait plutôt un terrain d’entente ? La solution est peut-être là.
Mais peut-être aussi dans les années qui passent. Car qui sait, peut-être que leur regard évoluera avec l’âge ?
Cette analyse démontre que les raisons de l’absentéisme sont multiples. Mises de concert, elles soulignent un grand écart entre les contraintes métiers actuelles et les attentes des salariés, qu’un retour aux fondamentaux managériaux peut combler.
II) Comment prévenir l'absentéisme ?
Maintenant que les principales sources d’absentéisme sont identifiées, comment y remédier ? La tâche peut sembler ardue, mais que neni.
Pour accomplir cette mission, revenons dans cette partie sur les fondamentaux managériaux qui génèrent de la motivation.
Le sens du travail
Un collaborateur motivé comprend pourquoi et comment son travail contribue à la réussite collective, à l’ensemble. Lorsqu’il voit l’impact concret de ses actions sur les résultats de l’équipe ou du magasin, il se sent valorisé et trouve de cette manière du sens à son investissement personnel. Les contraintes métiers, comme vu précédemment, sont exigeantes donc le salarié doit y trouver son compte. Cela passera notamment par son appétence pour servir le client, lui donner le sourire et donc lui fournir la meilleure expérience d’achat possible.
La clarification des attentes
Chaque collaborateur a besoin de savoir ce que l’on attend de lui, mais aussi de comprendre la faisabilité des objectifs fixés pour les activités demandées. Dans les cas où les attentes sont claires, les employés ont une hausse de confiance en eux et se sentent mieux préparés pour accomplir leurs missions. À l’inverse, une mauvaise définition des objectifs (flous ou irréalistes) génèrent de la frustration, du stress et une sentiment d’incompétence, augmentant ainsi le risque d’absentéisme.
La reconnaissance
Lorsqu’un collaborateur se sent valorisé et reconnu pour ses efforts, il s’implique et vient travailler ! Mais attention, la reconnaissance ne se résume pas aux primes ou récompenses matérielles. Un simple « merci » après une journée chargée, un entretien informel pour s’intéresser à lui, un encouragement sincère lors d’un briefing ou une mise en avant des réussites renforcent considérablement le sentiment d’appartenance et de satisfaction au sein de l’équipe.
L'équilibre subtile entre management bienveillant et fermeté
Dans un environnement de travail souvent tendu, les collaborateurs ont besoin de se sentir soutenus, écoutés et respectés. Un management bienveillant et transparent, fondé sur l’écoute active, favorise un climat de confiance et de sécurité, réduisant le risque d’absences liées au stress ou aux conflits non résolus. Toutefois, bienveillance ne signifie pas absence de décision. Le manager doit réussir l’équilibre délicat entre empathie et fermeté pour conserver son rôle décisionnaire tout en créant un environnement de travail serein.
Maintenant comment appliquer tout cela concrètement ? C’est là où TimeSkipper entre en scène !
III) Comment TimeSkipper vous aide à prévenir et gérer l’absentéisme ?
La prévention de l’absentéisme constitue une priorité majeure. Pour l’inscrire dans la durée, TimeSkipper intervient.
Une meilleure équité s’obtient par une bonne affectation de la charge en fonction du temps disponible de chaque employé. Pour l’obtenir, il faut avoir une vision globale de la charge à réaliser. Via sa solution, TimeSkipper le permet. En un seul coup d’oeil, le manager peut identifier les tâches à ré-affecter et à lisser pour une meilleure équité.
Pour redonner une vision d’ensemble à l’équipe sur l’organisation, mettre en place une activité de type brief est essentiel.
Au cours de celui-ci, chaque employé découvre précisément :
- Comment la charge de travail a été répartie,
- Ce qui est attendu de lui, lui permettant de mieux comprendre sa fonction,
- Comment son travail contribue au succès du collectif, valorisant ainsi son rôle,
- L’importance de sa place au sein de l’équipe, renforçant son sentiment d’appartenance.
Cet échange quotidien rituel fédère et renforce la cohésion d’équipe. Il permet également de mettre en avant un management bienveillant et ferme, basé sur l’écoute, la transparence et la reconnaissance explicite des contributions individuelles et collectives.
En gage de reconnaissance, le manager peut également garantir des créneaux de formation pour ses employés. Avec des perspectives d’évolution l’engagement s’ancre davantage. Encore faut-il pouvoir identifier des créneaux de formation possibles. C’est alors là qu’intervient TimeSkipper : il identifie les moments opportuns pour les planifier.
Toutefois des absences imprévues ne sont jamais bien loin.
Dans cette configuration, TimeSkipper permet de faciliter leur gestion.
Les managers disposent immédiatement d’une vision claire des impacts opérationnels liés aux absences, ce qui leur permet d’identifier rapidement les tâches prioritaires à ré-attribuer. Grâce à cette clarté, ils peuvent réorganiser efficacement le travail. Ils garantissent une continuité opérationnelle sans générer de surcharge excessive. Cette approche pragmatique assure aux équipes de rester performantes, sereines et engagées, même en présence d’aléas.
Conclusion
L’absentéisme n’est pas une fatalité !
TimeSkipper vous permet de réagir de manière efficace à l’absentéisme mais aussi de le diminuer. Alors, prêt à transformer un casse-tête en atout managérial ? TimeSkipper est là pour vous aider à redonner du sens au travail et à renforcer l’engagement de vos équipes.